Morphine
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Nom de la substance
Morphine
Famille moléculaire
Alcaloïde isoquinoléique
Source végétale
Propriétés
- Analgésique par inhibition de la libération de la substance P (neurotransmetteur de la douleur) [1], entraine sédation, euphorie, inhibe la production d’enképhalines ; le nombre de récepteurs augmente, entrainant tolérance, et dépendance lors du sevrage car les récepteurs ne peuvent être saturés que par leur ligand naturel
- Déprime les centres respiratoires bulbaires
- Entraîne un myosis (signe d’intoxication chronique)
- Diminue l’activité hypophysaire : FSH, LH, ACTH
- Elle agit sur le récepteur opioïde µ (= récepteur opioïde mu) pour calmer la douleur. Le récepteur opioïde Mu est défini par son profil pharmacologique, il se lie, dans l'ordre décroissant d'affinité, avec les endorphines, dynorphines (dynorphine A et dynorphine B, ligants préférentiels des récepteurs opioïdes kappa), met-enkephalines, et leu-enkephalines [1]
Effet thérapeutique
- Puissant inducteur du sommeil, anesthésies, antalgique de niveau 3
Effets indésirables
- Toxicomanie (le myosis est un signe d’intoxication chronique)
- Prescription médicale exclusive, durée de traitement limitée et tenue d'un registre particulier par le pharmacien
Bibliographie
- Bruneton J. Pharmacognosie, Phytochimie, Plantes médicinales. Ed. Tec et Doc. 1997.
- ↑ Brodin E, Gazelius B, Panopoulos P, Olgart L. Morphine inhibits substance P release from peripheral sensory nerve endings. Acta Physiol Scand. 1983 Apr;117(4):567-70. doi: 10.1111/j.1748-1716.1983.tb07228.x. PMID 6192685.