Aristoloche
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Nom de la plante
Aristoloche, Clématide, Poison de terre, Sarrasine
Dénomination latine internationale
Famille botanique
Aristolochiaceae
Description et habitat
- Espèce vivace commune dans les endroits incultes, au voisinage des habitations, tige anguleuse, 80 cm de haut, feuilles alternes, cordiformes, fleurs jaune verdâtres, en forme de cornet, réunies par groupes de 3 à 8 à l’aisselle des feuilles
Histoire et tradition
- Connue et utilisée depuis l’Antiquité, par Hippocrate, Galien et Dioscoride
- Son nom vient de aristos- excellent et -lokia accouchement
- Autrefois utilisée dans des rituels de désenvoûtement
Parties utilisées
- Rhizome
Formes galéniques disponibles
- Dilutions à partir de la Teinture-mère de partie aérienne, interdite en deçà de la 12 CH
Dosages usuels
Composition
Composants principaux de la plante
- Dérivés phénanthréniques nitrés : acide aristolochique I et II, acide nor-aristolochique (porteurs du groupement NO)
- Lipides (acide linoléique et acide palmitique
- Alcaloïde : magnoflorine
- Choline, triméthylamine, lanine
- Tanins, résine, vit. C
Composants principaux des bourgeons ou jeunes pousses
Composants principaux de l'huile essentielle
Propriétés
Propriétés de la plante
- Régulateur du flux menstruel
- Augmente le pouvoir phagocytaire des globules blancs et cicatrisante
- L’acide aristolochique est très toxique
Propriétés du bourgeon
Propriétés de l'huile essentielle
Indications
Indications de la plante entière (phytothérapie)
- La médecine populaire antillaise utilise un extrait d’une chenille qui consomme spécifiquement une Aristolochiaceae toxique, “essence de chenille-trèfle” comme anti-poison à tout faire (l’animal étant capable de digérer le produit toxique)
- Fistules, ulcères, furonculoses, acnés rebelles, infections gynécologiques et urinaires
- En homéo :
- Oligo-hypoménorrhée, patraquerie
Indications du bourgeon (gemmothérapie)
Indications spécifiques de l'huile essentielle (aromathérapie)
Mode d'action connu ou présumé
- Interdite en France en-deça de la 12° CH
Formulations usuelles
Réglementation
Effets indésirables éventuels et précautions d'emploi
- Grande toxicité rénale de l’acide aristolochique
- Une autre espèce, Aristolochia fangchi, a été responsable de cancers des voies urinaires [1]
- Utilisation en dilutions homéo
Références bibliographiques
- Bézanger p. 82
- http://www.ordre.pharmacien.fr/upload/Syntheses/154.pdf
- ↑ Jean-Louis Vanherweghem. Urémie chronique et cancer des voies urinaires secondaires à la prise d’extraits végétaux utilisés en phytothérapie chinoise. Médecine sciences, vol. 18, n° 11, 2002, p. 1095-1101.